L’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan

Dommage infligé à l’environnement et aux ressources naturelles dans les territoires azéris occupés par l’Arménie

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Dommage infligé à

l’environnement et aux

ressources naturelles dans les

territoires azéris occupés par

                                                                                      l’Arménie

 

L’occupation arménienne s’étend sur 1,7 million d’hectares du territoire de la République d’Azerbaïdjan. Les territoires occupés, formant la zone montagneuse du Petit Caucase, sont d’importants districts forestiers de l’ Azerbaïdjan, et 25 % du fond forestier du pays se trouve sur ces territoires. Outre cela, il y a sur les territoires occupés de nombreux monuments de la nature, des espèces rares de flore et de faune. Plus de 460 espèces d’arbres sauvages et de buissons poussent dans ces territoires. Et parmi eux 70 espèces qui ne poussent naturellement nulle part ailleurs dans le monde. L’if commun, le noyer, le chêne d’Araz, le ptérocaria, le platane oriental, le grenadier commun, la vigne de forêt, le pirkal (buis Girkan), le buis toujours vert, le pin d’Eldar, le plaqueminier commun, le poirier ivoliste et d’autres ont été détruits ou sont en voie de disparition. Il était également conservé dans ces territoires et inscrits dans le «Livre rouge de la République d’Azerbaïdjan» 4 espèces de mammifères, 8 d’oiseaux, 1 de poisson, 3 d’amphibiens et de reptiles, 8 d’insectes et 27 de plantes.

Dans le but de protéger le monde des plantes et des animaux rares du paysage naturel du Petit Caucase, à la suite des mesures prises dans l’ Azerbaïdjan avant le différend arméno azéri du Haut-Karabakh,la superficie des territoires naturels protégés représentait jusqu’à 890000 hectares et il avait été créé une série de réserves. Mais 42997 hectares de ces territoires ont été occupés par les forces armées arméniennes. Les espèces précieuses d’arbres et d’autres types de la biodiversité dans les territoires de la réserve naturelle de Besitchaï (Basut-Chay), de Qaragôl, de la rivière Araz, de Latchin, de Goubadly et de Dachalti sont actuellement consommées et détruites par l’Arménie.

Par exemple, il convient d’indiquer que la réserve naturelle de Besitchaï avait été créée en 1974 dans le sud-ouest de Г Azerbaïdjan, dans la vallée de la rivière de Besitchaï dans le territoire désormais occupé du district de Zangilan. Ceci dans le but de protéger le platane oriental. Sa superficie était de 107 ha. Le bocage du platane oriental s’étendait sur 12 km le long de la rivière et ses arbres, âgés de près de 500 ans, étaient inscrits dans le « Livre rouge de la République d’Azerbaïdjan ». Il convient également de noter que la réserve d’état de Latchin avait été créée en 1961 dans le territoire désormais occupé du district de Latchin de l’Azerbaïdjan. Dans cette réserve, le bouc des montagnes (400 têtes), le chevreuil (500 têtes), le sanglier (400 têtes), le francolin (800 têtes) et la perdrix (2500 têtes) étaient protégés dans une superficie de 21,4 mille ha. Ces perles de la nature sont actuellement sauvagement chassées voire exterminées par l’occupant arménien.

Au total, 247.352ha de superficie boisée, y compris 13.197,5 ha de bois précieux, 152 monuments naturels et 5 objets géologiques sont restés dans le territoire de l’Azerbaïdjan occupé par l’Arménie. Une grande partie de ces monuments naturels ayant une grande valeur est actuellement sauvagement détruite par l’Etat occupant. Ainsi, les arbres de noyer d’ours inscrits dans le « Livre rouge de la République d’Azerbaïdjan », poussant dans un territoire de 968 ha dans le district de Kelbadjar, ont été massivement coupés et vendus à l’exportation. Plus de 4000 plantes de différentes espèces, dont 200 d’entre elles ont des vertus médicinales, poussent dans le territoire du district. Elles sont également consommées de manière massive en infraction des normes du droit international par des sociétés étrangères et elles sont sorties du pays. Cela provoquera le déracinement de ces plantes dans les territoires indiqués et l’extermination de la biodiversité dans la région.

Actuellement, l’occupant arménien pratique une politique écocide planifiée contre la nature de Г Azerbaïdjan. L’industrie de transformation du bois se développe en Arménie grâce à la coupe et la destruction des forêts azerbaïdjanaises. Seulement en 1993,206.600 m3 de bois d’espèces précieuses ont été emmenés des territoires occupés vers l’Arménie.

Un dommage irréparable a été également infligé à la faune de la région occupée. La biodiversité de la région se trouve menacée par un processus sans contrôle de destruction de beaucoup de types de faune qui sont inscrits dans le « Livre rouge ». La réserve dans le district occupé de Latchin est détruite. Dans la forêt de Gadjichamly qui se trouve dans cette réserve, les Arméniens coupent et stockent le chêne rouge dans le but de le vendre à l’étranger. En plus de cela, on coupe dans le but de vendre à l’étranger du bois jeune sur le territoire de la réserve de Besitchaï, du chêne, du platane et des noyers irremplaçables pour la fabrication de meubles décoratifs et de parquets. La réserve de Qaragol d’une superficie de 240 ha est également menacée de la destruction totale. 68 espèces de plantes appartenant à 27 familles poussaient ici. Les forêts à Gubadly, qui possédait un fond forestier d’une superficie de 13.160 ha, ont été également totalement détruites. En 2005, les Arméniens ont coupé l’équivalent de 720.000 m3 de bois dans les territoires occupés.

Il était conservé au sud de la ville de Shusha, à une altitude de 1.365 m au-dessus du niveau de la mer, la grotte de « Khan magarassy » (« Grotte de Khan ») d’une étendue de 114 mètres composée de calcaire de la période tithonienne. Selon plusieurs informations cet ensemble serait en partie détruit et utilisés à d’autres fins.

Beaucoup de lacs d’importance écologique sur le territoire de l’Azerbaïdjan occupé par l’Arménie sont soumis à une forte influence anthropogénique avec pour conséquence une sérieuse rupture de l’équilibre écologique dans la région. C’est notamment le cas de 7 d’entre eux: Bolshoï Alagel (Bôyük Alagôl), Malyy Alagël (Kiçik Alagôl), Zalxagol, Qaragôl, Ganli-Gol, Aychingly Qaragôl sur les plateaux montagneux dans les districts de Kelbadjar et Latchin, et Qaragôl (dans l’affluent de Tartar – Toragatchaï) dans le district d’Agderine aux mains de l’occupant.

Jusqu’à 120 sources d’eaux minérales de différente composition et possédant des propriétés médicinales se trouvent dans les territoires occupés d’Azerbaïdjan. Parmi elles, il convient de noter Yuxan et Achagy Istisu, Bagyrsag, Kechdek dans le district de Kelbadjar, Ilysou, Minkend dans le district de Latchin, Tourchsou, Chirlan dans le district de Shusha et d’autres eaux minérales. Les eaux minérales d’Istisu dans le territoire de Kelbadjar se différencient particulièrement par leur composition gazeuse et chimique, leur haute température et leurs grandes ressources naturelles. Ces eaux possèdent des propriétés curatives pour le traitement des maladies tant externes qu’internes. C’est pour cela qu’une importante station et une usine d’eaux minérales avaient été construites à la source d’Istisu dans les années 80. Cette usine produisait 800 000 litres d’eau par jour. Les eaux minérales de la source de Tourchsou, située à 17 km de la ville de Shusha, sont utilisées lors du traitement de différentes maladies internes. La ville de Shusha était approvisionnée à travers des conduites à partir de la source minérale de Tourchsou. Au total, 39,6 % de toutes les ressources géologiques d’eaux minérales d’Azerbaïdjan provenaient des districts désormais occupés.

Mais à la suite de l’agression arménienne, les systèmes d’approvisionnement en eau et d’irrigation des districts contigus aux territoires occupés de l’Azerbaïdjan ont été détruits. Ce qui a une influence néfaste sur l’état des sols et de la couverture végétale. Pour l’Azerbaïdjan qui est considérée comme une région sèche, le développement de l’agriculture irriguée ainsi que l’approvisionnement des villes et des villages est une question vitale. De ce point de vue, les montagnes du Petit Caucase, désormais sous l’occupation de l’Arménie et possédant un dense réseau de rivières, ont un rôle irremplaçable dans la formation des ressources hydriques. Toutes les rivières prenant leur source dans ces montagnes, en particulier les affluents droits de Koura – Tartar, Khakeri, Khatchyntchaï, Kendialiantchaï et autres, irriguent en grande partie les territoires des vallées dans lesquels il a été créé à partir d’elles des lacs artificiels et des canaux. Ainsi, le réservoir d’eau de Sargan d’une contenance de 560 millions de m3 et un barrage d’une hauteur de 125 m ont été construits en 1976 sur la rivière Tartar, lesquels sont également situés sur les territoires de l’Azerbaïdjan occupés par l’Arménie. Avant l’occupation arménienne, 79.000 ha dans les districts de Tartar, d’Agdam, de Bardin, de Goranboy et d’autres situés dans les parties plates de l’Azerbaïdjan, étaient irrigués par des canaux magistraux prenant leur source dans le réservoir d’eau de Sargang. Actuellement, 7 districts de l’Azerbaïdjan sont privés de la possibilité d’utiliser les eaux de ce réservoir. Les installations techniques n’ayant pas été entretenues depuis longtemps, une population de 400000 azéris, habitant dans le territoire situé en dessous du réservoir d’eau qui est en mauvais état, est menacée. En hiver, l’occupant libère les eaux du réservoir qui inondent les terres, détruisent les routes, créent des coulées de boue. En été, quand les gens et l’agriculture ont le plus besoin d’eau, l’occupant, au contraire, ferme l’eau. Résultat : l’agriculture de l’Azerbaïdjan a subi un sérieux dommage et des problèmes dans l’irrigation des surfaces cultivées sont apparus.

Suite à l’occupation, l’infrastructure d’irrigation d’une étendue de 1.203 km a été complètement détruite. Elle était composée de 5 réservoirs d’eau d’une contenance totale de 674 millions de m3, de 7 296 constructions hydrotechniques, de 36 stations de pompage et de 26 systèmes d’irrigation ainsi que d’un système de communication d’eau. Après la destruction du système d’irrigation de la région du Haut-Karabakh, comme partie du système unique de l’infrastructure d’irrigation de l’Azerbaïdjan, 120 mille hectares de terre dans 5 districts de Г Azerbaïdjan hors des limites des territoires occupés sont restés sans irrigation et ont pratiquement cessé leur activité agricole. Au total, plus de 1 million d’hectares de terre, y compris 127 700 hectares de terres irriguées et 34600 hectares de vignes et d’arbres fruitiers sont sortis de la rotation des cultures et sont devenus inutilisables.

 Les rivières transfrontalières s’écoulant sur le territoire de l’Azerbaïdjan sont sciemment contaminées par l’Arménie avec des substances nocives. Parmi ces rivières on peut noter qu’environ 70 % des ressources d’eaux fluviales de l’Azerbaïdjan se forment grâce aux rivières de transit. Dans beaucoup d’accords régionaux sur la lutte contre la contamination des eaux fluviales, il est directement indiqué que l’importante contamination des eaux fluviales s’écoulant sur le territoire d’un autre Etat victime de ce fait d’un dommage important, est une sérieuse infraction aux normes du droit international.

Or à la suite de la destruction et de l’occupation des localités du district de Qazax – d’Achagy Askipara, d’Yuxari Askipara, de Gouchtchou Aïrym, de Barkhoudarly et d’autres, un risque est apparu pour le réservoir d’eau créé sur la rivière d’Agstafa à la frontière, lequel est important pour l’économie des districts ouest de l’Azerbaïdjan. Ainsi, le canal d’irrigation d’une étendue de 72,3 km et d’une contenance de 120 millions de m3, prenant sa source dans le réservoir d’eau d’Agstafa, fournit l’eau aux exploitations au pied de la montagne et aux localités de Qazax, d’Agstafa, de Tovuz et de Samux des districts administratifs.

Les plus riches gisements de ressources minières d’Azerbaïdjan sont restés également dans les territoires occupés par l’Arménie. Ainsi, il y a sur ces territoires occupés des ressources minières de 155 types, y compris 5 gisements d’or, 6 gisements de mercure, 2 gisements de cuivre, 1 gisement de plomb et de zinc, 19 gisements de pierres de parement, 10 gisements de pierre, 4 gisements de matières premières pour le ciment, 13 gisements de pierre de construction de différent type, 1 gisement de matière première pour la production de soude, 21 gisements de pierre ponce et de poussière volcanique, 10 gisements d’argile, 9 gisements de sable – gravier, 5 gisements de sable de construction, 9 gisements de gypse, d’anhydride et de plaques de plâtre, 1 gisement de perlite, 1 gisement d’obsidienne, 3 gisements de vermiculite, 14 gisements de pierres de couleurs et décoratives (agate, jaspe, onyx, jade, néphritoïde etc.), 11 gisements d’eaux douces souterraines et 10 gisements d’eaux minérales ayant une grande importance pour le potentiel économique d’Azerbaïdjan. Les ressources minières indiquées ont été découvertes dans les gisements de Gysylboulag, de Mekhmana, de Demirtchi, de Djanïatag- Gulïatag, d’Agdere, de Chorboulag, de Shusha, de Chirlan, de Tourchsou, de Khodjaly, de Zerinbakh, d’Agtchaï, de Khankendi, d’Ediche, de Khojavend, de Sëioudliou, d’Agdouzdag, de Toutkhoun, d’Agïatag, de Levtchaï, de Kilsiali, de Kechdak, de Ketchialdag, de Tchialli, d’Ioukhaly Istisu, d’Achagy Istisu, de Moztchaï, de Gotourlou, de Tchilkez, de Narzanly, d’Akhmedli, de Khotchaz, de Latchin, de Novrouzlou, d’Ioukharly Ekeretchaï, de Gouchtchou, de Minkend, de Khadjily, de Khanlyg, de Goubadly, de Vejniali, de Bartaz, d’Okhtchoutchaï, de Zangilan, de Charifan, de Toulouz, de Garadjaly, de Soltanly, de Tchakhmakhtchaï, de Gëiartchin-Veïsalli, de Minbachily, d’Agtepe, de Djafarabad, de Chakhverdiliar, de Tchakhmakhgaia, de Dovletïarly, de Diliagiardi, de Kiourdmakhmoudlou, de Gouroutchaï, de Chakhboulag, de Gioulably, de Tchobandag, de Boïakhmedly, de Chakhboulag, d’Agdam, de Gargartchaï, de Khatchintchaï et d’autres. Les ressources minières suivantes ont été découvertes dans ces gisements avec des réserves industrielles confirmées et ayant une grande importance pour le développement de l’économie du pays: 132,6 t d’or, 37,3 mille t de plomb, 40,4 mille t de zinc, 189 millions de m3 de pierre, 1 million 526 mille t de plaques de plâtre, 1 million 968 mille mVjour d’eau douce souterraine, 18 millions 432 mille m3 de pierre de parement, 23 millions 243 mille m3 d’argile, 57 millions 965 mille t de pierre de construction, 7.805 mVjour d’eaux minérales, 96 millions 987 mille t de sable – gravier, 1898,41 de mercure, 4 millions 473 mille m3 de perlite, 2 millions 144 mille m3 de pierre ponce, 129 millions 833 mille m3 de calcaire pour la production de soude, 147 millions 108 mille t de matières premières de ciment etc.

Selon différentes informations, l’occupant a conclu illégalement des accords avec une série de sociétés étrangères et, en infraction de toutes les normes du droit international, il exploite sans vergogne les ressources minières de l’Azerbaïdjan, pratiquant ainsi dans les territoires occupés une politique d’exploitation sauvage et de pillage des ressources minérales de la région. Les ressources minérales utiles extraites dans 2 mines d’or, 4 mines de mercure, 2 mines de chrome, 1 mine de plomb et de zinc, 1 mine de cuivre et 1 mine dans les districts occupés sont exportées dans des entreprises d’enrichissement en Arménie pour transformation. Comme exemple de politique illégale dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan, on peut indiquer l’accord sur l’exploitation de la mine d’or de Seioudliou située à Kelbadjar et conclu avec la société canadienne « First Dinesty Mines ». L’Arménie extrait tous les ans 13 tonnes d’or dans ces mines. Les occupants arméniens exploitent également illégalement les mines de « Vedjnali » et « Gyzyl boulag » situées à Zangilan et Kelbadjar. Il convient de noter tout particulièrement que les sources d’eau naturelles s’écoulant sur les territoires occupés de l’Azerbaïdjan sont également soumises à une contamination extrême de la part de l’Arménie. Ainsi, suite à la contamination d’une forme dure de la part de l’Arménie des affluents d’Araz et de Koura – rivière d’Okhtchoutchaï et d’Agstafatchaï – l’existence de la flore et de la faune dans ces rivières est grandement menacée.

  Au nettoyage ethnique pratiqué par les agresseurs arméniens dans tous les territoires occupés, il faut également ajouter une politique de « pressage de la terre ». Ainsi, les territoires des districts d’Agdam, de Fuzûlî, de Jabrayil, de Tartar et de Khojavend situés sur la ligne de front, sont systématiquement et méthodiquement brûlés par la partie arménienne. D’ordinaire dans beaucoup d’accords entre les pays sur le régime frontalier entre les Etats, dans le cas où des incendies ont lieu à proximité des frontières, la partie sur le territoire duquel l’incendie s’est déclaré est tenue de prendre toutes les mesures possibles pour son extinction et sa non propagation directe sur le territoire de l’autre État. Mais il se produit ici tout le contraire. La partie arménienne allume avec préméditation des incendies volontaires sur les territoires occupés. Et il est tout à fait possible que ces incendies volontaires sur toute la ligne du front poursuivent un objectif militaire. Il est en effet très probable que les Arméniens essaient de nettoyer les territoires dans le but de pouvoir suivre exactement toutes les actions de l’armée azérie. Ces incendies pratiqués sciemment ont également causé un dommage aux territoires sous contrôle de l’Azerbaïdjan. Suite aux incendies, la terre est soumise à l’érosion et le monde végétal et animal unique de ces territoires est menacé de destruction.

D’où un dommage irréparable infligé à l’environnement. Beaucoup d’espèces rares de plantes sont totalement détruites et les surfaces agricoles deviennent inutilisables. Seulement dans les villages occupés de Novrouzlou, d’Iousifdjandly, de Merzili, de Bach Gervend, de Kengerli, de Tchelik, de Garadagly-Kengerlisi, de Geïtepe, de Gioultchiouliouk du district d’Agdam et des massifs montagneux d’Ouzountepe, d’Iedikhyrman,de Chakhboulag,les militaires arméniens ont brûlé au total 17.457 ha de pâturage. Durant ces incendies, les francolins noirs, les faisans et les vipères, inclus dans le « Livre rouge » et la « Liste rouge » de l’Union internationale de la protection de la nature¹ meurent nombreux. Au total, ce sont 96.000 ha de pâturage, de fenaisons et de végétation ainsi que des forêts qui sont ainsi partis en fumée. La couche supérieure fertile du sol a été également rendue inutilisable. Selon certains calculs, les incendies ont causé directement à l’environnement des dommages pour plus de 223 millions de dollars US (176 millions AzN)².

  La partie azérie a officiellement informé le secrétaire général de la Convention de Bern pour la protection de la faune et de la flore sauvage et des habitats naturels en Europe, le secrétaire exécutif de la Convention sur la biodiversité, le secrétariat de la Convention cadre de l’ONU sur les changements climatiques, le président de l’Union internationale de protection de la nature et des ressources naturelles, des actions criminelles dirigées contre la nature et, dans l’ensemble, contre l’humanité, commises par l’Arménie dans les territoires occupés, et elle notifiait à ces organisations internationales la nécessité de prendre des mesures urgentes pour prévenir des actions criminelles réalisées contre la nature.

¹ 18 years pass since occupation of Agdam // http://www.eco.gov.az/en/ news.php?id=6445.

² Lettre № 2MM/760-02-04 du 12 avril 2011 du Ministère de l’écologie et des ressources naturelles de la République d’Azerbaïdjan adressée au député Milli Medjlisa E. Souleïmanov

 

Le panorama international réel de l’occupation des territoires de l’Azerbaïdjan

Elxan_Suleymano_v_280612Elkhan Suleymanov
Président de l’Association de Contribution au Développement de la Société Civile en Azerbaïdjan (ACDSCA)
Député de Chamakhy
 

1. L’agression et l’occupation militaire de l’Arménie ont eu des conséquences tragiques.
Depuis 25 ans, 20% du territoire de l’Azerbaïdjan, y compris le Haut-Karabakh et les sept départements qui l’environnent, ont été occupés par les Arméniens.

Dommages infligés aux monuments de l’histoire et de la culture de l’Azerbaïdjan à la suite de l’occupation arménienne

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Dommages infligés aux

monuments de l’histoire et

de la culture de l’Azerbaïdjan

à la suite de l’occupation

                                                                                         arménienne

L’occupation des territoires azéris par les forces armées arméniennes ne s’est pas seulement traduite par des exactions sans nombre contre la population, elle a également détruit des monuments de la culture du peuple azéri causant un dommage sans précédent à l’héritage culturel de l’Azerbaïdjan, composante de la culture des peuples du monde.

Apparition d ‘une situation humanitaire extrême à la suite de loccupation par l’Arménie de terres azéries

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              III

Apparition d ‘une situation

humanitaire extrême à la suite

de loccupation par l’Arménie de

terres azéries

Les 20 % de terres azéries occupées par l’armée arménienne à la suite de l’agression des années 1988- 1994, comprennent, outre l’ancien oblast autonome du Haut-Karabakh (OAHK), ainsi que les territoires des 7 districts voisins (Latchin, Kelbadjar, Agdam, Fizûlî, Jabrayil, Goubadly et Zangilan) une série de localités.