Malgré l’accord de cessez-le-feu conclu entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, depuis la nuit du 26 au 27 avril, les troupes armées arméniennes se sont mises à tirer de façon intensive à des armes de gros calibre – des lance-roquettes multiple «Grad», des obusiers sur les positions de l’armée azerbaïdjanaise et les localités situées à proximité de la ligne de contact des armées. Les frappes arméniennes ont fait un mort et 8 blessés dont 4 graves à Aghdam. En plus, au cours des trois derniers jours, plus de 100 maisons ont été endommagées, des dizaines de maisons détruites et devenues inhabitables, de dommages significatifs ont été infligés aux biens de caractère public, aux bâtiments administratifs et aux infrastructures de services publics.
En réponse à la question d’un journaliste de l’AZERTAC, Ali Hassanov, adjoint du président de la République pour les affaires publiques et politiques, s’est exprimé sur la situation actuelle.
-Monsieur Hassanov, les organisations internationales, les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE gardent le silence sur les récentes frappes des forces armées arméniennes visant les localités situées non loin de la ligne de contact et les civils. Que pourriez-vous dire à ce sujet ?
– On peut dire avec regret que ces derniers jours, les organisations internationales, y compris le groupe de Minsk de l’OSCE qui s’engage directement à régler ce conflit, les Etats qui en font partie, n’ont pas encore réagi aux bombardements intensifs avec des armes lourdes menés par l’armée arménienne depuis les territoires occupés de l’Azerbaïdjan et à la mort des civils causée par ces frappes. Cependant, la réponse décente des forces armées azerbaïdjanaises aux provocations constantes de l’armée arménienne début avril et la libération une partie de nos territoires occupés avaient provoqué une réaction immédiate de la plupart des organisations internationales et de différents pays. Tous les appels et les déclarations exportaient à la cessation des hostilités et à la restauration du régime de cessez-le-feu.
A présent, le silence de ces institutions nous permet de penser que les organisations internationales, notamment le Groupe de Minsk de l’OSCE ont concentré tous leurs efforts sur l’assurance de la sécurité du régime séparatiste dans le Haut-Karabagh, des criminels militaires qui le dirigent et à maintenir le statu quo actuel concernant le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh. On considère que c’est la forme la plus évidente de deux poids, deux mesures contre l’Azerbaïdjan, c’est le manque de respect envers le peuple azerbaïdjanais, le droit international et le principe de la justice.
La communauté internationale, l’OSCE et d’autres organisations doivent prendre des mesures résolues pour mettre fin aux provocations de l’Arménie qui visent la population azerbaïdjanaise.
L’Azerbaïdjan n’a pas l’intention de supporter les nouvelles provocations des dirigeants arméniens et des forces armées de ce pays, ni la destruction des localités et l’assassinat des civils. Si le silence de la communauté international se poursuit, l’Azerbaïdjan sera contraint de prendre des mesures sérieuses pour protéger sa population et mettre fin à ces provocations. Et, c’est donc à l’Arménie et à ceux qui acceptent ses provocations qu’incombera la responsabilité de la situation qui se produira à l’avenir.