La résolution №14403 sur le rapport intitulé «Le fonctionnement des institutions démocratiques en Azerbaïdjan» des corapporteurs Stefan Schennach et Cezar Florin Preda, ainsi que «Présidence azerbaïdjanaise du Conseil de l’Europe : quelles sont les suites à donner en matière de respect des droits de l’homme?» du rapporteur Alain Destexhe, ont été adoptés le 11 octobre à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).
Ali Hasanov, assistant du président de la République pour les Affaires publiques et politiques, s’est exprimé sur les documents concernant l’Azerbaïdjan lors d’une interview à l’AZERTAC.
Je considère que l’APCE a démontré une fois de plus sa position biaisée et injuste à l’égard de l’Azerbaïdjan, en adoptant ces documents élaborés sur les considérations subjectives de certaines forces anti-azerbaïdjanaises et ayant un but spécial.
İl est clair que depuis l’adhésion de l’Azerbaïdjan à cette institution, le pays a consécutivement été confronté à la pression de certains groupes de pression, en particulier des admirateurs arméniens. Ces pressions ont augmenté et sont devenues plus intenses lorsque M. Thorbjørn Jagland est devenu secrétaire général. Cela provient de son attitude négative spéciale envers l’Azerbaïdjan.
Il est évident que le rôle actif de l’Azerbaïdjan qui mène une politique indépendante conforme à ses intérêts nationaux et se distingue par sa position de principe à l’APCE ne satisfait pas bon nombre de membres de cette institution. Sinon les parlementaires penseraient à l’avenir de l’Europe où règne un climat d’islamophobie, de xénophobie, de discrimination raciale et religieuse, se multiplient les violations flagrantes des droits de l’homme et de la liberté d’expression, et chercheraient les moyens d’éliminer ces problèmes.
Aussi ils exprimeraient leur préoccupation de la non-exécution d’environ 10 mille décisions de la Cour européenne des droits de l’homme. İls auraient soulevé la question «pourquoi on ne prend aucune mesure contre l’Arménie qui maintient sous son occupation 20 % du territoire de l’Azerbaïdjan», alors que des sanctions ont été imposées à la Russie pour la question de Crimée, et n’auraient pas fait preuve d’un tel manque de respect envers les valeurs fondamentales de l’Europe.
Les pressions faites de façon artificielle sur l’Azerbaïdjan qui avance sur le chemin de la démocratique et s’apprête à signer un accord stratégique avec l’Union européenne, montrent une fois de plus que l’APCE a été instrumentalisée par certaines forces et accomplit des commandes concrètes.
Certes, il n’est pas possible de faire pression sur l’Azerbaïdjan en adoptant de tels documents infondés. L’Azerbaïdjan est un Etat indépendant, puissant et ayant les priorités de sa politique intérieure et étrangère. Notre pays continuera désormais à avancer sur le chemin qu’il a pris.
L’adoption de ce genre de document basé sur les considérations subjectives, l’augmentation des tentatives de pression obligent l’Azerbaïdjan d’examiner à nouveau ses relations avec le Conseil de l’Europe.