Chahin Baghyrov est né en 1966. A terminé en 1991 la faculté d’économie de l’Institut de Coopération de Moscou. Depuis 2003, travaille au département « Sciences politiques et sociologie politique » de l’Institut de philosophie et de droit de l’Académie Nationale des Sciences de l’Azerbaïdjan (ANSA). Actuellement, est le chercheur scientifique de cet institut.
En 2007, a soutenu une mémoire « Les aspects politiques de la construction de la société civile en Azerbaïdjan» à l’Académie d’Administration publique auprès du Président de la République d’Azerbaïdjan. Il est doctorant en sciences politiques et est en train de finaliser sa thèse sur « Les aspect politique du problème d’élite en Azerbaïdjan dans le contexte de la mondialisation ». Engagé de l’enseignement supérieur, lecteur. Auteur de trois monographies.
-Monsieur Baghyrov, chacun de nous doit faire quelque chose pour résoudre le problème de Karabagh. A cet égard, quelle est votre mission en tant que un doctorat en sciences politiques?
– Il y a une phrase gravée sur la pierre tombale de John Kennedy, un des anciens présidents des Etats –Unis : « Ne demandez pas ce que les Etats-Unis t’avaient fait, demande ce que tu avait fait pour les Etats-Unis ?! ». Bien sûr, le règlement du conflit du Karabagh est une grande responsabilité pour tous les Azerbaïdjanais et surtout des intellectuels… les spécialistes des sciences po ont la responsabilité de sensibiliser la population, de poursuivre les processus, de surveiller les médias des ennemies, de les réduire à se taire, de faire les propositions créatives aux médias et aux réseaux sociaux, organiser des débats…
– En tant que le doctorat en sciences politiques, lors de quels événements scientifiques vous avez rencontré les scientifiques du pays qui a occupé 20% de nos territoires ?
-Sauf les événements tenus dans notre pays, aucune de nos activités n’est pas assez transparente… Bien sûr, il sera important de parler de la situation financière. En général, notre désir de participer à des événements internationaux c’est un rêve … Il n’y a pas besoin d’aborder la situation financière des scientifiques. Cependant, mes collègues et moi, nous suivons les activités de nos scientifiques aux événements internationaux et partageons nos idées et présentons nos propositions.
-Comment évaluez-vous les travaux des scientifiques arméniens ?
-Les travaux des scientifiques arméniens sont évidents. Les institutions de la société civile de l’Arménie semblent être très actives. Les historiens arméniens continuent leur tradition de falsification. Un historien arménien écrit que le peuple arménien devrait être reconnaissant pas au peuple arménien qui leur a fait l’histoire, mais aux historiens qui ont écrit une histoire à ce peuple. En réalisant 4 fois par un siècle un acte de génocide contre un peuple. Ce pays a une tendance négative, injuste et la méchanceté et ces tendances négatives est devenu aujourd’hui une maladie chronique chez ses scientifiques.
-Votre profession enseignante vous permet de sensibiliser la jeunesse sur l’agression arménienne. Qu’est-ce que la jeunesse connaît sur ce sujet ?
– Ce public à ses propres particularités…Cependant, nous essayons de supprimer les stéréotypes nuisibles chez les jeunes… Nous avons des jeunes très bien formés, intelligents. Je pense que dans certains cas la jeunesse est en mesure de mettre beaucoup de valeur à l’avenir. Ils continuent leur formation dans différents pays étrangers.
-Et à la fin, je voudrais savoir vos recommandations au portail 1905.az.
– Ma recommandation à 1905.az est qu’il faut se distinguer. Il ne faut pas répéter ce qu’on sait, mais il faut présenter les nouvelles. Aujourd’hui, en Azerbaïdjan les sites sont comme les porteurs de recyclage électronique d’informations. Il faut former le goûr de lecteur, mais pas le gâcher…Je crois que votre portail sera le meilleur… Bonne chance !
– Minnətdaram, Şahin müəllim.
-Merci, Monsieur Baghyrov.
Fuad Babayev
1905.az