Les chefs du corps diplomatique en Azerbaïdjan, les ambassadeurs, les attachés de défense, les dirigeants des représentations des organisations internationales dans le pays ont effectué une visite à Gandja le 12 octobre.
Les diplomates sont accompagnés par Hikmet Hadjiyev, assistant du président de la République et chef du département de la politique étrangère à l’Administration présidentielle, selon l’envoyé spécial de l’AZERTAC dans la zone de front.
L’objectif de la visite est de faire connaître aux diplomates les atrocités arméniennes, les scènes criminelles causées par des attaques aux missiles irresponsables par l’Arménie contre des civils innocents et des infrastructures énergétiques.
Les diplomates présents ont été informé qu’enfreignant brutalement les normes et principes du droit international, les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels et les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que les exigences de l’accord de cessez-le-feu humanitaire conclu à l’issue des pourparlers tenus avec l’insistance de la partie arménienne à Moscou, les forces armées arméniennes prennent délibérément pour cible la population civile de l’Azerbaïdjan et continuent de tirer sur les villes et les localités azerbaïdjanaises densément peuplées, situées loin des zones de combats. L’un de ces crimes de guerre a eu lieu le 11 octobre vers 2 heures du matin à Gandja, la deuxième ville de la République d’Azerbaïdjan, située loin de la ligne de front. Le bombardement par l’artillerie lourde sur des immeubles résidentiels dans la partie centrale de Gandja, a tué 9 personnes, dont 4 femmes, blessant 34 personnes, dont 16 femmes et 6 enfants. De plus, plus de 10 immeubles résidentiels et plus de 100 installations différentes ont été endommagés.
Il a été souligné que la réalisation de l’attaque contre des zones densément peuplées avec des missiles Tochka-U, Smerch, Scud et d’autres visait à tuer un grand nombre de personnes. Située loin de la ligne de contact, la ville de Gandja a été la cible de tirs lancés depuis la région de Vardenis, en Arménie. Dans le même temps, Minguétchévir, une ville industrielle en Azerbaïdjan, ainsi que la Centrale hydroélectrique de Minguétchévir, la plus grande centrale thermique dans le Caucase du Sud, sont soumises à des tirs de missile par l’Arménie.
Au 12 octobre, le nombre de personnes tuées a constitué 41 et celui de blessés 207 à la suite du bombardement des localités azerbaïdjanaises par l’armée arménienne. En plus, le lancement d’intenses tirs d’artillerie lourde et de roquettes par l’ennemi a gravement endommagé 1185 maisons, 57 immeubles résidentiels et 148 installations civiles.
Il a été indiqué que ces actes de l’Arménie contredisaient l’accord de cessez-le-feu humanitaire conclu à Moscou. Bien que l’Azerbaïdjan ait respecté le cessez-le-feu humanitaire, l’Arménie a perpétré des actes de vandalisme contre la population civile. Les organisations internationales doivent exercer une pression politique sur l’Arménie, qui commet des crimes de guerre et prend pour cible des gens innocents. Si l’Arménie continue de le faire, l’Azerbaïdjan prendra des mesures de rétorsion conformément au droit international.
Les diplomates étrangers continuent de prendre connaissance du fascisme arménien.