Le chef du Département de la politique étrangère de l’Administration présidentielle et assistant du président de la République d’Azerbaïdjan, Hikmet Hadjiyev a accordé une interview à Radio Courtoisie.
Hikmet Hadjiyev a abordé de manière détaillée les réformes globales, les mesures effectuées dans son pays en matière d’économie, de système juridico-judiciaire et d’administration publique sous la présidence du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Il a également donné des informations sur les origines historiques du conflit du Haut-Karabagh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, soulignant que le côté arménien perturbait le processus de négociation par sa position non constructive et ses déclarations contradictoires. Soulignant la position pacifiste de l’Azerbaïdjan, il fait savoir que son pays tâchait de trouver une solution négociée au conflit. « Le facteur d’occupation existe, il faut appeler un chat un chat. Plus d’un million d’Azerbaïdjanais, expulsés de leurs foyers, sont devenus des réfugiés et déplacés internes. Les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE et la communauté internationale devraient accroître leur influence diplomatique et politique et exiger à l’Arménie de retirer ses troupes armées des territoires occupés de l’Azerbaïdjan. Au XXIe siècle, il est impossible de changer les frontières historiques des Etats en ayant recours à la force.
Hikmet Hadjiyev a abordé la politique étrangère menée par l’Azerbaïdjan. Quant aux relations bilatérales de l’Azerbaïdjan avec la France, il a particulièrement souligné le rôle et la contribution de la première vice-présidente Mehriban Aliyeva dans le développement de ces liens. Mettant l’accent sur l’existence d’un grand potentiel pour approfondir encore davantage la coopération, Hikmet Hadjiyev a donné des informations sur le rôle de l’Azerbaïdjan dans l’assurance de la sécurité énergétique de l’Europe, sur les gazoducs TANAP et TAP.