Selon les hypothèses les plus couramment admises, le royaume de l’Albanie du Caucase a été fondé à la fin du IVe siècle av. J.-C. ou au début du IIIe siècle av. J.-C.. Ce royaume était bordé au nord par les montagnes du Caucase, à l’est par la mer Caspienne, à l’ouest par l’Ibérie et au sud-ouest par l’Arménie, au sud par l’Atropatène. L’ancienne Albanie couvrait ainsi le territoire actuel de la République d’Azerbaïdjan moderne, une grande partie de la récente République d’Arménie moderne, la partie sud de la République du Daghestan (Fédération de Russie), et les vallées des rivières Alazan et Iori en Géorgie. Selon les sources antiques albaniennes et certaines autres, 26 tribus s’installèrent en Albanie. La tribu albanienne était l’un des plus grandes tribus en Azerbaïdjan du Nord. C’est pourquoi l’ensemble du pays a été appelé « Albanie ». Dans les temps antiques, l’Albanie a su lutter contre les envahisseurs étrangers et maintenir son indépendance.
Moses de Kalankatuyk, historien de l’ancienne Albanie écrivait : « selon la tradition, au Ier siècle de notre ère l’Albanie était gouvernée par Arran. A cette époque-là, le territoire de l’Albanie s’étendait du fleuve Araxe au château de Khounarakert (dans la zone Gazakh–Bortchaly). En 262, l’Albanie du Caucase est incluse dans l’empire sassanide de Perse. Le souverain albanien Ournayr se convertit en 314 au christianisme et le proclame religion d’Etat de l’Albanie. En 705, suite aux conquêtes arabo-musulmanes, l’Albanie a cessé d’exister. Ses capitales ont été les villes de Kabala (Gabala) et de Barda.
« Les Etats historiques de l’Azerbaïdjan », Bakou, 2012, page 64