Nos positions situées le long de la ligne de front ont été tirées intensivement au début d’avril par les forces armées arméniennes avec des armes de gros calibre, des mortiers, des lance-grenades et des systèmes d’artillerie. En même temps, un certain nombre de zones résidentielles densément peuplées près de la ligne de contact des troupes ont également été soumis au feu ennemi. Afin d’empêcher l’expansion de l’activité militaire de l’autre partie et son activité, le commandement des Forces armées, en évaluant la situation opérationnelle, a décidé de prendre immédiatement des mesures de rétorsion.

Les collines autour du village de Talich, ceux qui pourraient constituer une menace pour le district de Goranboy et la ville de Naftalan, ont été entièrement débarrassées des forces ennemies. Afin de protéger la ville d’Horadiz de menace d’ennemi, nos positions ont pris le contrôle de la colline stratégiquement importante « Lele tepe », dans la direction duFuzouli. Un point de commandement des forces armées arméniennes installé dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan a été détruit suite à un tir de riposte de l’armée azerbaïdjanaise, et ainsi, un grand nombre de soldats ennemis, dont des colonels et des généraux ont été tués.

Dans des affrontements du 2 au 5 avril sur la ligne de contact entre les troupes arméniennes et azerbaïdjanaises, le côté arménien a donné plus de victimes qu’il a annoncé. Le suivi effectué par l’APA sur les médias arméniens et les réseaux sociaux prouve que les pertes et les blessés sont beaucoup plus élevés que les chiffres publiés. La partie arménienne a annoncé qu’environ 100 personnes ont été tuées, 500 ont été blessées, mais en fait, le nombre de morts – 322, blessé – plus de 500.

L’Armée azerbaïdjanaise a également subi des pertes lors d’affrontements.

Les forces armées azerbaïdjanaises ont saisi des armes, des munitions, des appareils de vision nocturne, des divers documents, des véhicules militaires et d’autres équipements que les troupes arméniennes ont laissés sur le champ de bataille.

En avril, le plus grand nombre de violations du cessez-le-feu sur le front du Karabakh a été enregistré dans les directions d’Aghdam et de Fuzouli.

Le cessez-le-feu a également été violé à Jabraïl, Terter, Khojavend.

Les violations du cessez-le-feu ont été observées dans les sens de Goranboy, Gazakh, Gedebey, Tovuz, Goygol, Aghstafa et les districts d’Ordubad, Chahbouz et Babek de Nakhitchevan.

En avril, les Arméniens ont tiré sur les positions de l’armée azerbaïdjanaise et les zones résidentielles près de la ligne de contact, à des munitions prohibées par les conventions internationales.

Un quadricoptère « DJI PHANTOM » des forces armées arméniennes tentant de survoler les positions de l’armée azerbaïdjanaise a été détecté et saisi par les militaires azerbaidjanais, en utilisant une méthode spéciale. Un autre drone arménien X-55 a été détecté et abattu grâce à la vigilance des militaires azerbaidjanais.

Les forces armées azerbaïdjanaises contrôlent pleinement la situation opérationnelle.

Le conflit du Haut-Karabakh est entré dans sa phase moderne en 1988, sur la base des revendications territoriales de la RSS d’Arménie contre la RSS d’Azerbaïdjan.

Une guerre féroce a éclaté entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, en 1991-1994, pour la région du Haut-Karabakh de l’Azerbaïdjan. A la suite de la guerre, 20 pour cent du territoire de l’Azerbaïdjan – Haut-Karabakh et 7 districts adjacents (Latchine, Kalbajar, Aghdam, Fuzouli, Jabraïl, Goubadli,Zangilan), ont été occupés par les forces armées arméniennes, plus de 1 million d’Azerbaïdjanais sont devenus des réfugiés et des personnes déplacées internes. Les opérations militaires ont pris fin par un accord de cessez-le-feu signé entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, en mai 1994 à Bichkek.

Le Groupe de Minsk de l’OSCE est engagé dans le règlement du conflit duHaut-Karabakh. Le GdM est créé lors de la réunion du Conseil ministériel de l’OSCE à Helsinki, le 24 mars 1992. Le Groupe inclut l’Azerbaïdjan, l’Arménie, la Russie, les Etats-Unis, la France, l’Italie, l’Allemagne, la Turquie, la Biélorussie, la Finlande et la Suède.

Par ailleurs, le Groupe de Minsk de l’OSCE dispose une institution de coprésidence, composée de la Russie, des Etats-Unis et de la France, qui a commencé à fonctionner en 1996.

Les résolutions 822, 853, 874 et 884 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui ont été adoptées dans des intervalles courts en 1993 et d’autres résolutions adoptées par l’Assemblée générale des Nations Unies, l’APCE, l’OSCE, l’OCI et d’autres organisations exigent le retrait immédiat et inconditionnel des troupes arméniennes du Haut-Karabakh.