Les massacres Arméniens contre les Turcs ne sont pas limités uniquement dans l’Asie Mineure ils continuèrent aussi en Azerbaïdjan et dans les territoires des pays Caucasiens. Le Prof. Dr. Fahrettin M. Kirzioglu nous en donnent les renseignements et les documents .
«En août 1919, les 45 villages situés dans la circonscription de Nahçıvan et de Şerur ont été attaqués par les soldats et unités Arméniens et les villages situés le long du chemin de fer et à proximité ont été pris sous le feu à partir des wagons blindés.
Vers le mai 1920, les Arméniens ont forcé d’immigrer les habitants du village Islam à Karadag, près de Uluhanlı, Erivan en les pillant.
Dans la nuit de 23-24 mai 1920 plus de 300 cavaliers Arméniens ont assiégé le village Cebeçal, situé à 5 km de Uluhanlı, et ont ramassé les musulmans capables de porter des armes et les ont passés tous à la baïonnette.
Dans la nuit de 27 juin 1920, encore à Erivan, les Arméniens qui ont attaqué les villages de Hacıbayram et de Haberbegli et ont pillé les habitants, dont plusieurs étaient tués; très peu de personnes sauvées de ce carnage se sont noyés en s’enfuyant vers le sud par la rivière d’Aras en raison de l’agression Arménienne.
Ils ont massacré, munis des passeports délivrés par l’Ambassade d’Azerbaïdjan à Erivan pour voyager en Azerbaïdjan et ailleurs, les 500 musulmans près de Gümrü, en les prenant des wagons, qui allaient à Gence, près de Erivan.
Le 6 avril 1920, les Arméniens ont attaqué les villages musulmans dans la région de Zengezor, Ordubad et Vedi avec les unités militaires régulières fondées des soldats venant des diverses classes militaires, et, ils ont exposé les formes les répugnantes de l’atrocité, de la sauvagerie et de la lâcheté.
Les Arméniens ont attaqué et massacré les résidents musulmans, dans la nuit de 16 avril 1920, du village Haçaparak situé près de la ville d’Erivan à distance de 15 minutes. Les 6 hommes qui n’ont pas pu s’échapper de cette férocité ont été tués, les poignerdés. Ils ont violé les femmes et les filles, et puis les ont tuées et brûlées. Toutes les maisons ont été pillées.
Les atrocités des Arméniens contre les Azerbaïdjanais ne sont pas bornées avec les massacres des années de la 1ère Guerre Mondiale, elles ont continué à l’époque de la Russie Soviétique et après sa dissolution, pendant la fondation de la République d’Arménie. Le maître assistant Dr. Yasin Aslan dans son livre intitulé « Histoire Arménienne est au Seuil du Carrefour» présente d’importants documents en la matière.
Les Arméniens ont organisé des manifestations le 13 févirer 1988 à Hankenti (Stepanakert), chef lieu de Karabağ. Les manifestants ont revendiqué l’annexion de Karabağ, territoire d’Azerbaïdjan, à l’Arménie. La chaîne des demandes est devenue de plus en plus longue. Le 18 février 1988, les premiers immigrés Azerbaïdjanais ont commencé à voyager vers Baku. Ils ont été renvoyés par les bus. Mais au bout d’un certain temps, ils sont revenus de nouveau. Les immigrés ont choisi cette fois Sumgayit pour abri. Certains incidents ont eu lieu ici. Et les autres les ont suivis. Les 180-200 mille Azerbaïdjanais ont été chassés par force de leur pays. Probablement, autant d’Arméniens ont été expulsés d’Azerbaïdjan.
En bref, les incidents continuant depuis le 1988 ont créé plus d’un million d’immigrés Azerbaïdjanais .
Les événements du 1988 constituent en vérité le dernier maillon de la chaîne de déportation. Car les Azerbaïdjanais vivant à l’Arménie ont été expulsés plusieurs fois à l’époque du régime Soviétique. Arutunyan, chef du parti communiste d’Arménie, a envoyé une lettre en 1945 à Stalinee au sujet de l’annexion de Karabağ à l’Arménie. Et Stalinee a envoyé un courrier sur ce sujet à Mir Cefer Bağirov, chef du parti communiste d’Azerbaïdjan. Dans sa réponse Bağirov fait savoir à Staline que Şuşa devait rester pour l’Azerbaïdjan du fait que tous ses habitants sont d’origine Azerbaïdjanaise, que les Azerbaïdjanais ont aussi des revendications de terre contre les Arméniens. Une telle approche a permis de résoudre ce problème artificiel.
Mais le Conseil des Ministres de l’Union Soviétique, par le décret du 23 décembre 1947 et référencé 4083, a déporté à la plaine Kura-Aras d’Azerbaïdjan, tous les Turcs vivant en Arménie sous le nom de «Azerbaïdjanais». Le même conseil ministériel, après deux mois et demi, par le décret du 10 mars 1948 et référencé 754 et portant la signature de Staline a assuré l’application du décret précédent. Après cette décision, les Azerbaïdjanais vivant en Arménie ont été expulsés et cette opération a continué jusqu’à la mort de Staline. A l’époque en question, les 150 mille Azerbaïdjanais ont été expulsés des terres de leurs ancêtres.
Au début du siècle la déportation des Azerbaïdjanais vivant en Arménie a été réalisé de diverses manières. En 1927 les Azerbaïdjanais constituaient les 70 % de la population d’Erivan. Les 130 mille Azerbaïdjanais ont été chassés dans ces années et remplacés par les 100 Arméniens venant des pays du Moyen Orient Et ces opérations ont continué les années suivantes. D’après les historiens Arméniens, au début du siècle passé, parmi les 2300 villages en Arménie les 2000 villages étaient occupés par les Azerbaïdjanais. Après 1936, les autorités Arméniennes ont commencé à changer et ànnuler les noms écrits des lieux écrits en langue azerbaïdjanaise. En 1991, Levon Ter-Petrosyan, président de la République d’Arménie les noms de 90 villages azerbaïdjanais ont été remplacés par ceux en langue Arménienne. En 1960-1970, les noms des lieux ont été changés sous la direction de Hovanes Bağdarasyan, vice-président de l’Arménie Soviétique.
Suite aux opérations de déportation et d’immigration durant deux siècles, les 1.5 millions Turcs azerbaïdjanais ont été expulsés de leur patrie et forcés d’immigrer. En 1988 l’opération d’expulsion est accomplie. Il n’y a aucun azerbaïdjanais en Arménie, même pour donner exemple. En 1988, les Arméniens formaient les 88.8 % de la population. Au début du siècle la superficie des territoires Arméniens était 9 mille km2, grâce aux territoires annexés de l’Azerbaïdjan, cette superficie es parvenue à un chiffre de 29.8 km2. Sauf les territoires occupés dernièrement par les Arméniens.
Il faut accepter que la pression de deux pays, à savoir la Russie et l’Arménie, sur l’Azerbaïdjan devient de plus en plus lourde. L’Azerbaïdjan est en train d’être comme le Liban. Le danger de désunion n’est pas encore évité. Les Arméniens contrôlent le corridor de Laçin qui lie la région de Karabag à l’Arménie. Les 20 % des territoires Azerbaïdjanais sont occupés par les Arméniens. D’autre part, l’Arménie a proclamé «la République de Kurdistan» en mai 1992 dans la région de Laçin et de Kelbecer.
Le journal Azatamart, organe de l’opposition en Arménie a publié les déclarations sensationnelles de Eduard Oganisyan, l’ancien chef du service de la radio d’Azadlig (liberté), président de l’organisation des relations entre l’Arménie et la Russie, leader du parti Daºnaksutyan. Oganisyan prétend que le gouvernement Arménien a signé un accord clandestin de jonction avec la Russie. Mais cette vérité n’est pas affichée.
L’Arménie veut jour un rôle particulier et propre à elle. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur la presse Russe et Arménienne pour apprendre la nature ce rôle.
L’article intitulé «Touran (Ancien courant politique unissant tous les Turcs) à la place de l’union soviétique» de Artur Gevarkyan,né le 1963, enseignant du département de philosophie et de Politologie de l’Institut Pédagogique Arménien, qui est publié dans le numéro 1993/4 de la revue Naº Sovremennik (Muasirimiz), est intéressant à tous égards. Gevorkyan qui défend vivement plus qu’un Russe la résurrection de la « Troisième Rome» présente en résumé ses opinions sur ce sujet:
« Certes, l’Arménie est l’amie et l’alliée historique de la Russie, elle soutient au Caucase. Les Arméniens coupent la route qui amène au PanTurkisme du trio terrible composé des Anglo – saxonnes, des Sionistes et des PanTurkistes. La seule voie de salut pour les nations Arménienne, Géorgienne, Serbe et pour les autres nations chrétiennes est de «Animer la Troisième Rome».
Certaines autorités russes soutiennent la thèse de prendre dans le cercle de feu le Caucase en vue de le protéger contre l’influence des pays étrangers. Dans une telle situation, les pays qui s’intéressent de près à la région, comme la Turquie et l’Iran par exemple, n’auront pas la possibilité de passer à travers ce cercle de feu. L’article de Vadim Simburski, publié dans le numéro avril/1994 du journal de Segodnaya en est le meilleur exemple. Voici le résumé des observations de Simburski:
«La seule région qui puisse mettre en danger directement les intérêts de la Russie est la région Caucasienne. Le fait qu’il y ait des pays nationaux comme l’Azerbaïdjan et la Géorgie est conforme aux intérêts Russes. Dans la susdite région il existe des forces révolutionnaires capables de sauvegarder les intérêts russes. Ce faisant, il faut maintenir «l’instabilité stable» dans la région. D’ailleurs, une telle situation se perpétue depuis des années et empêche la Turquie et l’Iran d’agir librement. Le fait que les différends se perpétuent au niveau bas est conforme aux intérêts Russes. Parce que une telle situation contribuera à la formation d’un cercle de feu entravant la pénétration de la Turquie dans la région.
La Russie doit agir de cette manière dans l’ouest de la Mer Caspienne, et, maintenir la stabilité à l’Est de la Mer Caspienne. Parce que la moitié du Kazakhstan appartient à la Russie. Le Kazakhstan doit être transformé en une ceinture de sécurité qui garde les frontières Russes du sud.
Odenburg doit être ouverte à l’expansion de l’Asie centrale. C’est pourquoi. La Russie fera de son mieux en vue de transformer en une ceinture de sécurité le Kazakhstan et les autres pays de l’Asie Centrale.»
Entre les années de 1992-1993, Vazgen Manukyan, ancien ministre de la défense de l’Arménie, actuellement leader non officiel de l’opposition, dans son reportage publié en avril 1994 dans le journal de Nezavisimaya, dit que le temps est venu de former un pays fédéré à Karabag avec l’Azerbaïdjan.
La proposition d’Andronik Migranyan, membre du conseil d’Etat et le conseiller politique Eltsin, Président de la Russie, est intéressante à tous égards. Dans son article publié dans l’un des numéros de janvier/1994 du journal Nezavisimaya a proposé la transformation de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan en un pays fédéré. Migranyan prétend que l’Azerbaïdjan et la Géorgie transformées en un pays fédéré ne peuvent pas survivre sans le soutient de Moscou. Migrranyan affirme aussi que l’Arménie doit être transformée en un élément d’équilibre et de stabilité dans les frontières sud de la Russie.
Et bien avant, Levon Şirinyan aussi a fait la même proposition dans son article publié dans le journal Azatamart. Dans un autre article, Şirinyan dit qu’il faut rendre à l’Arménie la région de Nahçıvan. Il est possible d’augmenter ces exemples. Et ces exemples montrent ouvertement quels centres dirigent ces événements.
Ceux qui ont empêché d’établir des relations entre la Turquie et l’Arménie, qui ont fait des propagandes contre la Turquie étaient les organisations sous la direction du Parti Daºnaksütyun, les partisans de Moscou, les conseillers comme Ambatsumov (Ambartsumyan), Migranyan et Kurginyan, qui se réunissaient autour de Gorbatchov avant, et maintenant autour de Eltsin, les Arméniens qui ont des divers postes au sein du gouvernement Russe et le Diaspora Arménien.
Un bon exemple qui le prouve est bien la communication du Parti Daºnaksütyun en date du 7 décembre 1993 pour provoquer le peuple et créer du panic. Le centre d’information du Parti Daşnaksütyun , s’appuyant sur les informations de sources étrangères, notamment françaises, a communiqué que l’armée turque attaquerait plusieurs cibles en Arménie, y compris le central électrique atomique de Medzamor. D’après ces informations, la Turquie avancera l’existence des terroristes de PKK en Arménie pour se faire donner raison. D’après le directeur du centre d’information Bagrat Sadoyiyan, la Turquie utilisera les territoires de Nahçivvan pour les attaques en question.
Les articles contre la Turquie qui sont publiés dans la presse Russe et Arménienne pullulent. Dans les articles en question, on veut faire l’opinion publique avec le «Facteur Turc». Et les expressions suivantes sont utilisées plus fréquemment: «Le Géant qui s’éveille», «Le lion qui s’éveille», «L’ange mortel de l’Empire Soviétique», «L’esprit Ottoman se réveille», «l’une des colonnes de l’empire à venir». Le politologue Arménien Andronik affirme ce qui suit, prenant en considération ces types d’écriture:
«L’Arménie, la Russie et l’Iran peuvent entraver l’union de la Turquie avec l’Azerbaïdjan et les pays de l’Asie centrale. L’Arménie et l’Iran doivent être transformés en des facteurs qui empêchent l’union des Turcs».
L’Arménie occupe une place importante, depuis quelques siècles, dans la politique extérieure de la Russie. L’Arménie a pris en charge la mission d’avant-poste Russe contre le monde Turc et islamique. Mais, les nationalistes Russes disent que les relations avec la Turquie sont importantes et nécessaires et ils protestent l’agression Arménienne contre l’Azerbaïdjan. Une partie des nationalistes considèrent l’Arménie comme un fardeau sur le dos des Russes.
Selon les journaux de Moscou, la Russie couvre le taux de 575 du budget Arménien. Il est impossible que l’Arménie puisse soutenir une guerre de grande enverguer sans l’aide extérieure. Resul Guliyev, président de l’Assemblée Nationale d’Azerbaïdjan affirme dans un interview télévisé en Russie que l’Arménie ne peut pas faire durer la guerre pour 5 ans sans le soutien provenant de l’extérieur. Selon Guliyeve, l’Arménie est dans la difficulté d’acheter même un seul char.
Ceux qui supportent l’Arménie sont les Arméniens immigrés, certains pays occidentaux, et, quelques pays membres de la Communauté des Etats Unis Indépendants.
Dans son numéro de 1992/13 le journal Moskovskiya Novosti dit que « si la Russie se retire du Caucase l’équilibre sera perturbé et l’influence de la Turquie sur la région augmentera rapidement».
Le rapport du Fond Gorbatchov sur Karabag élucide cette question d’un autre point de vue et dit qu’un pays comme la Russie n’aura pas besoin de l’Arménie à tous égards. L’Arménie n’est qu’un allié volontaire pour la Russie. Les affirmations suivantes du rapport attirent beaucoup l’attention: «le passé historique des relations de la Russie avec l’Arménie oblige la Russie de soutenir l’Arménie».
Les Arméniens le savent bien et cherchent de tirer les bénéfices maximums de la présente situation. Dans son article publié dans le journal de Azatamart en Arménie Levon ªirinyan relate ses opinions:
«Sans doute, la Russie sera l’Etat le plus fort au Caucase, dans un avenir proche. Beaucoup de pays, y compris les Etats-Unis d’Amérique, n’ont pas essayé de mettre en question les intérêts de la Russie. La Russie s’approche de l’Arménie en raison de ses intérêts stratégiques du sud après la perte de l’Europe orientale. La mission de l’Arménie est d’observer les manoeuvres politiques de la Russie au Caucase et de chercher les moyens d’un profit maximum. C’est dans le cadre de la Communauté des Etats Unis Indépendants et des relations réciproques qu’il y a lieu d’accepter la collaboration. Sinon, un autre pays ou associé prendra la place de l’Arménie faible et parasite.»
Depuis plus de 70 ans, la politique Arménienne pour la Turquie était de persuader les pays Européens pour la mort de 1.5 millions d’Arméniens par le Turcs, de faire la campagne de restituer les territoires laissés aux Turcs par le traité du 921 dans la région du nord-est de la Turquie. En outre, tous les programmes des partis politiques de l’Arménie contenaient la condition de la restitution des territoires laissés à la Turquie, les principes de s’excuser pour les Arméniens tués à l’époque Ottomane. Comme on le sait, « Armée Arménienne Clandestine » dite ASALA, qui est fondée pour l’indépendance de l’Arménie, a tué, dans ce dessein, les 45 diplomates leurs membres de famille dans les années 1974-1985.
Quand le Mouvement National Arménien est venu au pouvoir en 1990 sous la présidence de Ter-Petrosyan, beaucoup de modifications ont lieu dans la politique Arménienne envers la Turquie. Dans le cadre d’être indépendante de la Russie, l’Arménie est entrée dans le processus de développer les relations économiques et commerciales avec la Turquie et l’Iran. Cette nouvelle approche a fait écho aussi dans le communiqué d’indépendance publié en août 1990. Dans ce communiqué, bien qu’on réitère que le génocide soit blâmé par l’opinion publique mondiale, il n’y avait pas de revendications de terre contre la Turquie.
La dissolution de l’union Soviétique a mis en danger l’approche sensible entre la Turquie et l’Arménie. Le fait que la Turquie reconnaisse le premier l’indépendance de l’Azerbaïdjan a affecté négativement les relations qui se developpaient entre deux pays.
En novembre/1992, une dé1égation Arménienne est venue en Turquie. La Turquie a proposé 4 conditions pour développer les relations entre deux pays:
1-L’Arménie doit reconnaître les frontières présentes entre la Turquie et l’Arménie.
2- L’Arménie doit interrompre la campagne destinée à l’opinion publique internationale pour le génocide du 1915.
3- L’Arménie ne doit pas intervenir dans les affaires intérieures de la Turquie (ici, l’aide de l’Arménie pour le PKK est considérée).
4- L’Arménie doit accepter le cessez-le-feu dans les conditions exigées par l’Azerbaïdjan.
Les parties sont parvenues à un accord pour les premiers trois articles et même les ministres d’énergie de la Turquie et de l’Arménie ont signé un protocole pour accorder de l’énergie à la Turquie. Le ministre Turc des affaires étrangères de cette époque a expliqué le contenu et l’importance de ce protocole mais n’a pas réussi à persuader les leaders d’Azerbaïdjan ni l’opposition turque. C’est pourquoi la Turquie a renoncé à appliquer cet accord. Et cette évolution est devenue un coup dur pour le gouvernement Arménien en raison la pénurie d’énergie. Comme on le sait, l’Arménie importe un taux de 96 % de son énergie. Elle recevait de l’Azerbaïdjan un taux de 80 % du gaz. L’Azerbaïdjan a interrompu de donner du gaz à l’Arménie depuis l’automne 1991. L’Arménie a commencé, cette fois, à importer du gaz de Turkménistan. Le gazoduc passe par la région dite aujourd’hui Marneuli dont l’ancien nom était Borçali où vivaient les Azerbaïdjanais en Géorgie. En 1995, le gazoduc a été saboté au moins dix fois.
Quant à l’autorisation de l’utilisation de l’espace aérienne pour les avions à destination de l’Arménie, c’était une entreprise pour ne pas oppose l’opinion publique et pour équilibrer les aides faites en faveur de l’Azerbaïdjan.
Lorsque l’opinion publique s’occupait de l’attaque de Russie contre le Tchétchénistan, le président Levon Ter-Petrosyan, qui présidait le mouvement national Arménien qui s’est séparé du comité de Karabag, a entamé pour la première fois un nettoyage politique depuis l’opération faite contre le comité de Karabag en 1988 par Gorbathov. Alors, Gorbatchov a donné, comme on le sait, l’ordre d’intercepter les 11 membres du comité, y compris Ter-Petrosyan.
Ter-Petrosyan a interdit par un simple ordre les activités du «parti Daºnaksütyun» qui est connu sous le nom de la Fédération Arménienne Révolutionnaire. En outre, il a dissout toutes les organisations et le journal attachés au parti Daºnaksütyun.
Après l’entreprise pour le nettoyage politique, Ter-Petrosyan dit, lors d’un discours à la télévision, que le parti Daşnaksütyun faisait la contrebande des stupéfiants, commettait des crimes politiques, abritait un groupe de 50 personnes d’une organisation dite DRO. Ter-Petrosyan ajoutait également que la DRO constituait un danger pour la sûreté de l’Etat en faisant de l’espionnage au sujet des forces militaires
Cette entreprise de Ter-Petrosyan n’était pas une surprise. Parce qu’il luttait contre le parti Daºnaksütyun depuis lors. Par exemple, en juin 1992, il a expulsé de nouveau le leader du parti formé des immigrés Hrair Marukyan en Grèce.
Le porte-parole du parlement Babek Ararktsiyan, en évaluant les entreprises de nettoyage politique de Ter-Petrosyan, affirme que les événements récents et les manifestations qui ont lieu sous la direction du parti Daşnaksütyun sont de nature à perturber la stabilité politique du pays.
La Cour constitutionnelle ordonne qu’un parti politique quelconque ne pourrait pas ouvrir une succursale hors du pays ni donner de place aux étrangers dans son cadre de leaders et a interdit provisoirement les activités du parti Daºnaksütyun. Bien que le leader du parti soit Arménien, la plupart d’entre eux sont les ressortissants des autres pays. En Arménie on n’a pas encore permis la double nationalisation. Le parti Daºnaksütyun a beaucoup de membres Arméniens vivant dans plusieurs pays du monde et des succursales dans les pays où il y a des communautés Arméniennes. Le siège du parti est à Athènes.
Après la dissolution de l’union soviétique le parti Daºnaksütyun n’est pas le seul parti politique qui est retourné dans le pays. Les démocrates libéraux «Rankavar Azatakan» aussi sont revenus. Le parti en question suit une ligne plus modeste. Le parti Daºnaksütyun est nationaliste et oppose le gouvernement sur plusieurs sujets.
Le parti Daºnaksütyun dont les activités sont interdites avaient l’intention de participer aux élections comme une partie d’un bloc composé des partis de l’aile gauche. Le bloc en question était uni sous le toit des associations et institutions telles que le Groupe de Karabag-Arménie, l’union des intellectuels, l’union des droits constitutionnels, le mouvement d’héritage. Mais, le conseil central des élections n’a pas permis au bloc gauche de participer aux élections. D’autre part, le parti monarchiste et le parti des femmes Arméniennes aussi n’ont pas eu l’autorisation de participer aux élections.
Ter-Petrosyan a participé aux élections avec « le bloc républicain» composé de 5 partis politiques. Bien que le taux de participation aux élections soit 55 % environ, le Bloc républicaine a obtenu la majorité dans le parlement avec les 114 députés. Le parti des femmes Şamiram a pris le deuxième rang et le parti communiste Arménien n’a montré aucun succès. Gagik Harutunyan, adjoint du président de la République, en interprétant l’échec du bloc nationaliste extrême et les communistes, dit qu’ils n’avaient pas un bon programme et que leur comportement égoïste a affecté les résultats des élections. Tandis que, les sondages faits avant les élections montraient que les communistes auraient au moins 20 % des voix.
L’Arménie connaît l’une des époques les plus difficiles de son histoire. Elle s’efforce de passer par un passage trop dangereux. Le peuple vit dans la pauvreté. La pension minimum est moins d’un dollar. Selon les données du service statistique d’Etat, le salaire moyen est de 2,5, dollars. D’autre part, les données de la commission électorale centrale pour le 1991 et le 1994 montrent que la population du pays est diminuée de 30 % au cours des trois années. En d’autres termes, 1 million d’Arméniens ont quitté le pays au début des annés 1993. Les Arméniens vivant à Karabağ s’enfuient. Le nombre des Arméniens immigrant en Russie et à l’Occident a augmenté en peu de temps. Selon Georg Pogosyan, président des recherche sociologique de l’Académie des Sciences Arméniennes, 70 % de la population sont les immigrés potentiels. Les sondages montrent que les Arméniens n’ont pas quitté le pays à cause du froid ou de la famine. Ceci a des raisons sociales et politiques propres. Les journaux Arméniens ont publié les résultats d’une recherche sociologique entre les Arméniens qui ont quitté le pays dans les annés 1993-1994.
Parmi les Arméniens consultés, les 45 % disent qu’ils ont quitté le pays en raison du comportement de la police et des comportements arbitraires des pareils services, les 24 % en raison des problèmes socio-économiques, les 12 % en raison de l’impossibilité du marché libre.
La guerre que l’Arménie fait à Karabag et dans certaines régions d’Azerbaïdjan, et, l’embargo appliqué à l’Arménie par l’Azerbaïdjan et la Turquie, rend difficile la vie.
L’Arménie s’efforce d’améliorer ses relations avec la Géorgie, pour déboucher sur la mer, et notamment avec la Russie. La collaboration entre la Russie et l’Arménie se fait sentir dans tous les domaines. A cet égard, l’approche de la Russie et de l’Arménie est très intéressante.
Bien que la période de «la guerre froide» soit finie, la guerre géopolitique se perpétue encore. En parallèle à la faiblesse de la Russie, un système international et spécial se forme dans le bassin de la mer Caspienne suite à la pénétration des sociétés pétrolières occidentales et au renforcement des mouvements nationaux.
Quand l’armée Russe a attaqué Argun, ªali et Gudarmes, régions stratégiques de Tchétchénistan, le fait que le ministre de défense Russe Gratchov visite l’Arménie et la Géorgie au lieu de la ligne du front n’est pas un fait accidentel. Gratchov a visité les armés russes dans les Républiques en question et discuté les questions de collaboration militaire avec les chefs d’Etat des pays concernés. Il y a lieu d’indiquer que la Russie a profité de ses bases en Arménie et en Géorgie pour les agressions destinées au Tchétchénistan. L’accord relatif aux bases militaires en Arménie a été signé en mars 1995.
Bien qu’en Russie un sentiment d’antipathie se développe contre les peuples de Caucase, le gouvernement russes et même certaines organisations nationalistes extrêmes considèrent l’Arménie comme un allié le plus important. Les organisations nationalistes extrêmes de Russie évaluent l’Arménie comme un appareil protecteur contre les Turcs et les Musulmans. L’Arménie est un outil qui permet d’éloigner la Turquie du Caucase et de continuer à faire pression sur l’Azerbaïdjan.
L’Arménie doit jeter les premiers pas pour résoudre les problèmes qui dérangent ses voisins, notamment la Turquie et l’Azerbaïdjan. Les bandes armées de l’Arménie doivent délivrer à l’Azerbaïdjan les territoires occupés, le problème de Karadag doit être étudié dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’ Azerbaïdjan. Dans le cas présent, la question de Karadg a dépassé désormais les limites de « déterminer son propre destin». Les Arméniens considèrent que Karadag fait partie de l’Arménie et ont même parlé d’une «troisième arménie». L’article de Levon Şirinyan en est un bon exemple. Şirinyan, qui paraît très sûr de lui-même, déclare qu’il supporte de près l’idée de «L’Etat National» de 20 millions Kurdes entre la plaine d’Arménie et la région voisine, qu’il marche dans ce sens, que personne ne fait semblant de voir leurs droits, que l’avenir est plein d’événements. Il n’est pas difficile de comprendre de quelles sources Şirinyan boit de l’eau. Il n’est pas possible d’arriver avec de tels articles à une conclusion en troublant les têtes. Le temps est maintenant de se comporter avec le bon sens en vue de sauver la nation dans la condition qu’elle se trouve. Les expériences historiques montrent que les politiques basées sur la rancune et la haine font faillite et vont faire faillite dans l’avenir. C’est pour cette raison que les événements récents dans la région et la condition générale en Arménie montrent que Erivan doit prendre des initiatives courageuses en vue d’assurer le bon sens et de rétablir la stabilité dans la région.
La Turquie qui est située dans un point concentré du monde est un élément de stabilité dans la région. Ce ne sont pas des paroles. Le journal Pravda, en parlant de la contribution des pays du Caucase et de l’Asie centrale, en particulier de l’Iran, a souligné spécialement la réalité de Turquie. Selon le Pravda, la Turquie est le modèle le plus préférable pour les Républiques du Caucase et de l’Asie Centrale, soit par ces possibilités d’investissements sérieux, soit par sa technologie moderne et son système laïc. Si la Turquie s’oriente vers ces cibles, elle contribuera à la stabilité et à la paix non seulement dans le pays mais aussi en dehors des frontières du pays. Notamment, après la dissolution de l’Union Soviétique, plusieurs pays occidentaux acceptent que la Turquie joue un rôle important dans le nouveau milieu géopolitique développé dans la région.
Selon le journal Financial Times, les pays occidentaux considèrent la Turquie comme le centre commercial et politique de la Méditerranée Orientale et un élément de stabilité au Caucase et en Asie centrale. Tous les pays européens et l’Amérique évaluent la Turquie comme «la force régionale» et « le modèle démocratique laïc». Selon le journal Financial Times, la Turquie est un élément de stabilité dans une grande région allant des Balkans aux pays de Caucase, du Moyen Orient à l’Asie centrale.
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http://www.ermenisorunu.gen.tr/francais/massacres/azerbaidjan.html