Le sommet de l’OCI à Istanbul a réitéré sa position de principe condamnant l’agression de la République d’Arménie contre la République d’Azerbaïdjan, réaffirmé que l’acquisition de territoires par la force est inacceptable en vertu de la Charte des Nations Unies et du droit international, et a appelé à la mise en œuvre stricte des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU 822 (1993), 853 (1993), 874 (1993) et 884 (1993) et au retrait immédiat, complet et inconditionnel des forces armées de la République d’Arménie de la région du Haut-Karabagh et des autres territoires occupés de la République d’Azerbaïdjan, dit le communique final de la 13eme conférence au sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de l’OCI.
La Conférence a appelé à la résolution du conflit sur la base de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’inviolabilité des frontières internationalement reconnues de la République d’Azerbaïdjan.
La Conférence s’est également déclarée vivement préoccupée par la poursuite du ravitaillement de l’agresseur en armement, les actes illégaux visant à modifier le caractère démographique, culturel et physique des territoires occupés, y compris par la destruction et l’appropriation illicite du patrimoine culturel et des sites sacrés, les activités économiques illégales et autres et l’interférence avec les droits de propriété publics et privés dans la région du Haut-Karabakh et dans les autres territoires occupés de l’Azerbaïdjan.
On a condamné dans les termes les plus forts les attaques continuelles menées par les forces armées arméniennes dans les territoires occupés de la République d’Azerbaïdjan, durant lesquelles la population civile a été prise pour cible, les mosquées attaquées, les fidèles en prière tués et les infrastructures économiques et sociales détruites. La Conférence a exprimé son soutien aux efforts déployés par l’Azerbaïdjan pour mettre en échec ces attaques et protéger sa population pacifique.
Elle a souligné la nécessité de mettre davantage de pression sur l’Arménie, en usant pour cela des moyens politiques, économiques et autres mesures coercitives afin d’amener l’agresseur à se plier aux demandes et décisions de l’OCI.
Le communiqué final critique également l’Iran d’interférer dans les affaires intérieures des pays de la région.
Bakou. APA.