….il y a plus d’un siècle que les peuples turcs souffrent, au moral et dans leur intégrité physique, de la politique d’occupation et de génocide menée par les nationalistes extrémistes arméniens. Afin de justifier leur politique de nettoyage ethnique, qui est le prélude à un expansionnisme territorial, les nationalistes extrémistes arméniens prennent appui sur le mythe du soi-disant « génocide arménien » commis en 1915 par la Turquie ottomane. Cependant, les chercheurs respectueux des faits ont établi depuis longtemps qu’il n’y avait eu aucun génocide arménien dans l’histoire. Le soi-disant génocide arménien est le fait d’une construction imaginaire dévoyée et bâtie sur la base de faux documents. Récemment, après l’ouverture des archives ottomanes en Turquie, tous ceux qui le souhaitaient, scientifiques et politiciens arméniens inclus, étaient invités à prendre connaissance des documents historiques du début du XXe siècle. Cependant, le refus des Arméniens de se risquer à la polémique scientifique n’aura été que le révélateur de ceux qui essaient de se faire une bannière du soi-disant génocide arménien.
En fait, depuis la fin du XXe siècle, profitant du patronage confidentiel et ouvert de la Russie tsariste, les nationalistes extrémistes arméniens ont commis des actes de terreur et des massacres à l’encontre de centaines de milliers de Turcs et d’Azerbaïdjanais innocents en Turquie et au Caucase du Sud, ont détruit d’innombrables villages, ont ruiné d’antiques monuments du patrimoine culturel, et ils ont effacé toutes traces turques sur ces territoires.
La population civile a subi des massacres impitoyables dans les années 1905 – 1907 puis en 1918- 1920 à Irevan et dans le Zangazour (qui se trouvent tous deux sur le territoire actuel de la République d’Arménie), à Tbilissi, à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, et dans d’autres villes azerbaïdjanaises – à Nakhitchevan, Gandja, Chamakhy, Gouba, Lenkeran-, ainsi qu’au Karabagh, dans le Moughan et d’autres lieux, pendant la première guerre mondiale, en Anatolie orientale – à Erzouroum, Kars, Ardahan, Adana. A la fin du mois de mars 1918, à Bakou, plus de 30.000 victimes azerbaïdjanaises sont tombées sous les actes génocidaires commis par les radicaux Arméniens.
Il convient de noter que pendant les événements sanglants de 1918, à Gandja, Oghouz, Gouba et dans d’autres parties d’Azerbaïdjan, environ 3.000 Juifs d’Azerbaïdjan ont été également tués sauvagement par les milices arméniennes.
Les crimes génocidaires demeurés impunis des nationalistes arméniens et le manque de reconnaissance politique et juridique de ces crimes ont conduit à une politique hostile contre notre nation au cours de la période soviétique. Avec l’aide du sommet de la direction de l’URSS, les cercles dirigeants de la République socialiste soviétique d’Arménie sont parvenus à expulser un demi-million d’Azerbaïdjanais hors d’Arménie dans les années 1948 -1953 et 1988 – 1989. Dans ces violences, des centaines d’Azerbaïdjanais ont été tués pour le seul motif de leur origine ethnique.
Suite à une guerre d’occupation entamée en 1988 avec l’intention d’annexer à l’Arménie le Haut-Karabagh, qui est une partie intégrante de la République d’Azerbaïdjan, et à une politique de nettoyage ethnique, 20% des territoires de la République d’Azerbaïdjan ont été envahis et dépeuplés, plus d’un million Azerbaïdjanais ont été expulsés de leurs maisons natales, plus de 18.000 Azerbaïdjanais ont été tués, plus de 20.000 ont été blessés, plus de 50.000 demeureront handicapés, plus de 4.000 sont tombés en captivité, ont disparu, ou ont été pris en otage, 877 villes, bourgs et villages ont été dévastés, brûlés et pillés.
Pendant cette guerre d’occupation, les nationalistes extrémistes arméniens ont commis de terribles actes génocidaires contre la population azerbaïdjanaise. Pendant l’occupation de 15 villages peuplés d’Azerbaïdjanais dans le Haut Karabagh, la population rurale de ce secteur a été tuée sans pitié selon un plan préparé par avance.
Pendant la nuit du 25 au 26 février 1992, les forces armées de la République d’Arménie et les milices arméniennes du Haut-Karabagh, avec l’aide de la 366ème division motorisée de l’Armée rouge soviétique, ont attaqué le village de Khodjaly, où ne vivaient que des Azerbaïdjanais et ont commis l’acte génocidaire le plus sanglant de ce conflit. Sans nécessité militaire, la ville de Khodjaly a été brûlée et détruite complétement, 613 Azerbaïdjanais, y compris 63 enfants, 106 femmes ont été massacrés, 487 personnes seront handicapées à vie, 1275 personnes – des vieillards, des enfants, des femmes – ont été prises en otage et ont subi des mauvais traitements, ont parfois été soumis à la torture et à l’humiliation.
Les militants arméniens qui se cachaient au bord des routes et dans les bois ont abattu sans pitié les civils qui tentaient de fuir le siège. Après avoir tué brutalement ces civils, les militaires arméniens ont scalpés certaines de leurs victimes, ont coupé divers membres, ont arrachés les yeux de certains enfants, déchiré le ventre des femmes enceintes, ont brûlés vifs des pauvres gens ou les ont enterrés vivants.
La nature et l’ampleur des crimes génocidaires commis dans la ville de Khodjaly et dans d’autres villes et villages azerbaïdjanais entrent dans la définition de la Convention sur “la prévention et la répression du crime de génocide”, adoptée par la résolution N 260(III) datée 9 décembre 1948 de l’Assemblée Générale de l’ONU. Cette destruction massive et impitoyable, planifiée de longue date a été perpétrée pour éradiquer de cette région tous les habitants qui sont des Azerbaïdjanais. Les habitants des autres villes et villages occupés de l’Azerbaïdjan, n’ont pu échapper à ces actes génocidaires que parce qu’ils avaient quitté leur maisons à la veille de l’attaque arménienne.
L’Azerbaïdjan est devenu la cible de la terreur d’Etat arménienne. Depuis le début de l’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan, les organisations terroristes arméniennes ont commis 32 actes de terreurs dans notre pays. En conséquence directe de ces attentats terroristes, plus de 2.000 Azerbaïdjanais ont été tués et des dizaines de milliers ont été blessés.
Le 31 mars est célébré comme la “Journée du génocide des Azerbaïdjanais” pour immortaliser la mémoire des civils azerbaïdjanais qui ont été les victimes de l’ultra violence des nationalistes arméniens. Dans cet esprit, le Milli Medjlis a fait plusieurs déclarations et a demandé aux organisations internationales, aux Parlements et aux gouvernements de reconnaître le génocide commis par les nationalistes arméniens et leurs partisans contre les Azerbaïdjanais au cours des XIXè et XXè siècles, d’instituer des mécanismes efficaces pour prévenir l’impunité de tels crimes dans l’avenir, et d’aider au règlement pacifique du conflit arméno – azerbaïdjanais du Haut Karabagh en vue d’éviter de nouveaux crimes génocidaires contre les Azerbaïdjanais…
Extrait de la déclaration adoptée à la réunion du 13 octobre 2006 du Milli Medjlis de la République d’Azerbaïdjan.