L’agence de presse britannique Reuters a diffusé un reportage sur les récents développements sur la ligne de contact des armées d’Arménie et d’Azerbaïdjan, les dégâts infligés à la population civile azerbaïdjanaise suite aux tirs arméniens.
Malgré la conclusion de l’accord de cessez-le-feu sur la ligne de contact il y a un mois, les tirs sont toujours entendus et les gens sont tués.
Dans le reportage, l’auteur parle de l‘histoire du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh, porte à l’attention que des milliers de personnes ont été tuées et des centaines de milliers de personnes expulsées de leur terre natale à cause de cette guerre.
Le correspondant de l’agence qui avait pris connaissance sur place des destructions causées par des tirs d’artillerie des Arméniens souligne que des dizaines de personnes avaient été tuées lors des affrontements de quatre jours début avril et présente les interviews des habitants locaux. Ces derniers affirment la violation régulière de l’accord sur le cessez-le-feu conclu le 5 avril dernier.
La professeur d’anglais du village de Sarydjaly Maral Abdoullayeva dit que le bâtiment de l’école qu’elle travaillait a été détruit suite à des tirs arméniens et des leçons ont été interrompues. M. Abdoullayeva montre les impacts de balles sur les murs de sa petite maison.
L’auteur exprime également la préoccupation des pays européens de l’approfondissement de l’instabilité dans un nouveau point chaud dans la Caucase du Sud.
L’habitante du village Aygul Husseynova affirme elle aussi avoir entendu des échanges de tirs chaque jour. Sa maison a été démolie, ses bovins ont été abattus, elle a été contrainte de venir vivre chez ses parents. «Toutes les lignes électriques sont tombées en ruine dans le village. Nous ne pouvons pas même aller travailler dans les champs», dit-elle.