Une cérémonie intitulée «Une nuit de souffrance» a été organisée ce mardi par la Fondation de la Jeunesse auprès du président de la République d’Azerbaïdjan au Centre des congrès de Bakou à l’occasion du 27e anniversaire du génocide de Khodjaly.
Mme Leyla aliyeva, vice-présidente de la Fondation Heydar Aliyev, a assisté à la cérémonie réalisée dans le cadre de la campagne internationale de sensibilisation «Justice pour Khodjaly».
Youssouf Mammadaliyev, chef du département de la politique de jeunesse et des sports de l’Administration présidentielle, des députés, ainsi que des représentants des organisations de la jeunesse ont été présents à cette cérémonie.
Tout d’abord, une minute de silence a été observée en hommage aux victimes de la tragédie de Khodjaly.
Farid Djafarov, directeur exécutif de la Fondation de la Jeunesse, a pris la parole. Dans son intervention, il a abordé le massacre de Khodjaly, ajoutant que le peuple azerbaidjanais avait subi plusieurs actes génocidaires au cours des deux derniers siècles. « Dans la nuit du 25 au 26 février 1992, la ville azerbaïdjanaise de Khodjaly a été attaquée par les troupes armées arméniennes. Dans cette nuit-là, les Arméniens ont assassiné avec une cruauté inhumaine 613 civils, dont 63 enfants, 106 femmes, 70 personnes âgées. 8 familles ont été exterminées, 25 enfants ont perdu leurs deux parents et 130 enfants ont perdu un de leurs parents, 487 personnes ont été gravement blessées, 1275 personnes ont été prises en otage », a-t-il dit.
Il a été noté que lancée en 2008 à l’initiative de Mme Leyla Aliyeva, vice-présidente de la Fondation Heydar Aliyev, la campagne «Justice pour Khodjaly» jouait un rôle important dans la reconnaissance de ce massacre.
Fouad Husseynov, vice-président du Comité d’Etat en charge des réfugiés et des personnes déplacées internes, a aussi prononcé un discours.
Les habitants ayant survécu à la tragédie, témoins de cet acte inhumain, Assad Faradjov et Valeh Husseynov ont informé les participants des horreurs de ce génocide.
Ensuite, la présentation du roman documentaire «Agri» (La douleur) consacré au génocide de Khodjaly, écrit par Arye Gut, expert israélien en relations internationales, et son père Emir Gut, a eu lieu lors de la cérémonie.
Un film sur le génocide de Khodjaly a été projeté.
Une exposition consacrée à cette tragédie a été organisée au foyer du Centre des Congrès de Bakou.