Le village de Garadaghly de la région de Khodjavend est l’une des localités qui ont été les plus exposées à des drames et douleurs au cours de la guerre du Karabagh.
Vingt-sept ans se sont écoulés depuis le drame perpétré par les Arméniens dans ce village azerbaïdjanais.
Depuis le début de l’année 1992, l’armée arménienne a occupé les derniers villages peuplés d’Azerbaïdjanais dans le Haut-Karabagh l’un après l’autre. Ainsi, le 12 février, les villages de Malybeyli et Gouchtchoular de Choucha ont été envahis par les forces armées arméniennes. Du 13 au 17 février, dans l’attaque armée contre le village de Garadaghly de la région de Khodjavend, 118 personnes (enfants, femmes et personnes âgées) ont été prises en otages, 33 personnes tuées par les Arméniens, dans le même temps, les morts et les blessés ont été enterrés dans une même fosse ménagère. 68 personnes prises en otage ont été atrocement assassinées, tandis que 50 autres ont été sauvées de la captivité avec grande difficulté, dont 18 sont mortes de leurs blessures incurables. Les actes de cruauté et de vandalisme sur les captifs, la décapitation, l’enterrement vivant, l’arrachement forcé de leurs dents, la sous-alimentation et l’assassinat sous la torture étaient le crime le plus grave commis contre l’humanité. Quatre membres de chacune des 2 familles ont été tués, 42 familles ont perdu leurs chefs de famille, environ 140 enfants sont devenus orphelins dans le village de Garadaghly. En général, 91 personnes ont été tuées, soit un habitant sur 10, dans ce village dont la population a subi un véritable génocide par les Arméniens.
Depuis 27 ans, les habitants de Garadaghly sont obligés de vivre sans Garadaghly. C’est avec grande impatience qu’ils attendent le grand jour où ils pourront en toute sécurité retourner dans leur terre natale.