« La prolongation du conflit du Haut-Karabagh ne promet rien de bon pour aucun pays de la région, notamment pour l’Arménie », a déclaré Xavier Richet, professeur à l’Université Sorbonne-Nouvelle, dans une interview accordée à l’AZERTAC.
Ayant pris part à la rencontre organisée entre Hikmet Hadjiyev, chef du Département de la politique étrangère de l’Administration présidentielle et assistant du président de la République d’Azerbaïdjan, et les dirigeants des think tanks français, Xavier Richet a souligné qu’un certain nombre de questions importantes concernant la place de l’Azerbaïdjan dans le Caucase du Sud, ses relations avec la France, ainsi qu’avec l’Union européenne avaient fait l’objet de discussions. Il a dit qu’ils avaient également trouvé les réponses aux questions concernant le conflit du Haut-Karabagh.
« Lors de cette rencontre, une question a été posée et la réponse à cette question a été intéressante pour moi aussi. Qu’est-ce que l’Arménie a gagné du conflit du Haut-Karabagh ? La réponse a été « Rien ». Je pense que les co-présidents chargés du règlement du conflit devraient intensifier leurs efforts. L’occupation doit être arrêtée et le conflit doit être réglé pacifiquement. Les opinions sur l’inviolabilité des frontières elles aussi très importantes », a dit le professeur Xavier Richet.